
La Fédération internationale de football (FIFA) fait face à une action en justice pour avoir décidé d’attribuer la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie Saoudite. Un groupe d’avocats a déposé une plainte, arguant que cette décision va à l’encontre de la charte des droits de l’homme de la FIFA.
Les plaignants soulignent que, selon sa propre politique, la FIFA est tenue de garantir le respect des droits de l’homme dans les pays hôtes des événements majeurs. Ils affirment que l’Arabie Saoudite, avec son bilan en matière de droits humains, ne répond pas à ces critères.
Cette semaine, plusieurs organisations ont également exprimé leur indignation face aux accidents mortels survenus parmi les migrants travaillant sur les chantiers liés à la Coupe du Monde. Ces tragédies mettent en lumière les conditions souvent dangereuses et précaires dans lesquelles ces travailleurs évoluent.
L’attribution de la Coupe du Monde à l’Arabie Saoudite soulève des questions éthiques et morales. Alors que la FIFA cherche à promouvoir le football à l’échelle mondiale, elle doit également prendre en compte l’impact de ses décisions sur les droits fondamentaux des individus.
La plainte déposée par les avocats pourrait donc avoir des répercussions importantes sur la manière dont la FIFA attribue ses événements futurs et sur son engagement envers les droits de l’homme.